Une trentaine de chalets au bord du lac de Morat confrontés à une obligation de démontage

Une trentaine de chalets au bord du lac de Morat confrontés à une obligation de démontage

Contexte et cadre légal

Selon un article de La Broye, les propriétaires concernés ont reçu en octobre une lettre du canton de Vaud. Leurs chalets se situent sur un terrain cantonal réclassé par la Confédération en réserve destinée à la biodiversité.

Échéance du droit de superficie et options proposées

Le droit de superficie arrivera à échéance fin décembre. L’État propose deux solutions: démonter les constructions d’ici fin mars ou accepter un bail non renouvelable de sept ans.

Concrètement, cela signifie que dans sept ans, les propriétaires devront restituer le terrain sans bâtiment.

Des chalets historiques et des réactions émues

Parmi les chalets concernés, certaines habitations existent depuis les années 1950, comme le chalet de Peter Pfister. Il évoque les émotions liées à une longue histoire sur place, avec des activités telles que la pêche et la cueillette des morilles, et le fait d’avoir bâti une famille avant d’apprendre qu’il fallait partir.

Clauses et explications du canton

Le canton rappelle que les propriétaires avaient signé des clauses prévoyant le démontage des chalets à leurs frais.

Perspective juridique et contexte régional

La situation rappelle celle de la Grande Cariçaie, où le canton de Fribourg a remporté une manche juridique. Le directeur des ressources et du patrimoine naturels du canton de Vaud indique qu’il s’agit de résidences secondaires situées sur des terrains publics soumis à des statuts de protection fédéraux.

L’horizon de sept ans vise à donner le temps nécessaire pour quitter ces parcelles.

Réactions locales et suites possibles

Le syndic impliqué affiche son empathie envers les propriétaires. L’option d’une prolongation de sept ans existe, mais signer serait perçu comme la fin de ces chalets.

Un des propriétaires, Philippe Babando, évoque la possibilité de recourir à une assistance juridique et affirme que les démarches pourraient se poursuivre devant les instances compétentes. Il perçoit une volonté d’aller jusqu’au bout.

Les propriétaires disposent d’un délai jusqu’à la fin du mois pour se prononcer. Une bataille juridique pourrait se dessiner, dans le but de préserver ce lieu considéré par certains comme un coin de paradis.

Gaspard Kühn, juma