Trafic de drogue via Telegram près de Bourg-en-Bresse : huit interpellations lors d’une opération de gendarmerie

Trafic de drogue via Telegram près de Bourg-en-Bresse : huit interpellations lors d’une opération de gendarmerie

Faits saillants et cadre opérationnel

Huit personnes ont été interpellées mardi dans le cadre du démantèlement d’un trafic de drogue exploité via des comptes Telegram dans le secteur de Bourg‑en‑Bresse, a annoncé la gendarmerie vendredi.

L’enquête, menée par l’unité « cyber » de Lyon et les gendarmes de l’Ain, s’est étalée sur plusieurs mois et a démarré après un renseignement reçu en début d’année sur l’existence du réseau.

Organisation et mode opératoire

Les investigations ont révélé une organisation structurée s’appuyant sur plusieurs comptes vendeurs hébergés par Telegram, permettant à des clients d’acheter du cannabis, de la cocaïne, de la MDMA ou de l’ecstasy, soit sur des points de deal, soit par livraison.

Blanchiment et logistique financière

La tête du réseau aurait pris en charge le blanchiment des recettes par l’achat de produits de luxe, d’or et par le biais de jeux d’argent.

Saisies et constat matériel

Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi plusieurs kilos de cannabis, de cocaïne et de drogues de synthèse, neuf armes, une centaine de munitions et deux gilets pare-balles, ainsi que des éléments de luxe (Rolex, sacs et vêtements) et des bijoux en or.

Réaction et cadre réglementaire

Dans un communiqué transmis vendredi soir à l’AFP, Telegram rappelle que la vente de substances illicites est interdite par les conditions d’utilisation du service.

Bien qu’aucune plateforme chiffrée ne puisse surveiller de manière proactive des groupes privés, les équipes de modération de Telegram traitent les signalements et retirent les contenus illicites afin de les faire respecter.