Splinter Cell: Deathwatch sur Netflix — une adaptation animée qui relance l’univers

Splinter Cell: Deathwatch sur Netflix — une adaptation animée qui relance l’univers

L’esthétique sombre au cœur de l’action

Disponible sur Netflix, Splinter Cell: Deathwatch propose une série d’animation de haut niveau qui rend hommage au jeu mythique de Tom Clancy, tout en dépassant le cadre des productions industrielles peu inspirées. Le récit évoque également l’échec d’un projet cinématographique annoncé par Ubisoft en 2005, qui n’a jamais vu le jour.

Sur le plan visuel, l’emploi du clair-obscur accentue l’immersion: dans l’ombre, les espions demeurent invisibles, et lorsque la lumière s’allume, l’action s’enchaîne. Le vert domine l’image, en référence aux lunettes de vision nocturne de Sam Fisher, renforçant la tension et le sentiment d’immersion dans une intrigue majoritairement axée sur l’infiltration et les enjeux géopolitiques.

Une mise en scène nerveuse

La série adopte des silhouettes marquées et des mouvements mesurés, tout en évoquant les codes des franchises d’action sans jamais trahir l’esprit de l’univers original. Des plans larges lors des fusillades alternent avec des gros plans sur des détails lors des filatures, apportant du relief sans s’appuyer sur des dialogues superflus.

Composée de huit épisodes courts, Splinter Cell: Deathwatch se visionne d’un seul tenant. Le mélange entre tension techno-thriller et paranoïa géopolitique suit les ressorts classiques du genre espionnage, où l’action précède parfois l’ordre mondial.

Le scénario est signé Derek Kolstad, connu pour ses scripts de John Wick, ce qui se traduit par une violence chorégraphiée plus marquée que dans le jeu, tout en restant mesurée dans les combats rapprochés.

Réception et contexte

Depuis le 14 octobre 2025, cette série d’animation est disponible sur Netflix et réunit huit épisodes. Malgré des personnages parfois stéréotypés, elle s’inscrit dans une formule éprouvée du thriller d’espionnage et propose une lecture modernisée de l’univers.

Note: 4/5, attribuée par Philippe Congiusti (sf).