Pas de rencontre Trump-Poutine dans un avenir proche, affirme un responsable américain
Éléments clés et calendrier du dossier
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a eu un entretien téléphonique lundi avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, après que Donald Trump eut évoqué l’organisation d’un sommet à Budapest entre les deux dirigeants.
Position officielle et tonalité des échanges
Selon un responsable du gouvernement américain, « une rencontre supplémentaire en personne entre le secrétaire d’État et le ministre des Affaires étrangères n’est pas nécessaire, et il n’est pas prévu que le président Trump rencontre le président Poutine dans un avenir proche ». Cet interlocuteur a toutefois qualifié l’appel entre Rubio et Lavrov de « productif ».
Rétroaction de Moscou et cadre temporel
Du côté russe, on a minimisé mardi les chances d’un sommet rapide, soulignant qu’« aucun délai précis » n’était fixé pour cette rencontre.
Contexte et échéances potentielles
Le sommet évoqué à Budapest a été mentionné pour la première fois le 16 octobre. Après un échange « très productif » ce jour-là avec son homologue russe, Trump avait laissé entendre que la rencontre aurait lieu « dans les deux prochaines semaines », soit avant novembre, mais cette échéance semble désormais s’éloigner.
Le président américain a déclaré mardi devant les journalistes : « Je ne veux pas de perte de temps, donc on verra ce qu’il va se passer ». Il n’a pas apporté d’explications sur les raisons de ce report.
Par ailleurs, lors d’une visite à Washington vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a pas réussi à convaincre Trump de fournir des missiles de croisière Tomahawk à l’Ukraine, après un long entretien téléphonique entre Trump et Poutine.
Dans ce contexte, Trump appelle les belligérants à cesser les hostilités, exhortant l’Ukraine et la Russie à s’arrêter immédiatement à la ligne de front.
