L’OMS réorganise ses effectifs face à des coupes budgétaires internationales
Contexte et enjeux financiers
Les coupes budgétaires décidées par les États‑Unis et d’autres pays affectent l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), basée à Genève. Le mois dernier, l’agence avait évoqué la suppression de 600 postes au siège du lac Léman.
Cette semaine, les responsables ont précisé l’ampleur des pertes : sur un effectif mondial de 9 401 agents, 2 371 quitteront l’organisation au 30 juin 2026, dont 808 au siège genevois.
Répartition des départs
A l’échelle mondiale, 1 089 départs correspondent à des départs volontaires (démissions ou retraites) et ne seront pas remplacés. Cela concerne aussi environ la moitié des postes situés au siège genevois. Pour le reste, soit 1 287 cas, le contrat n’a pas été reconduit.
Relocalisations et calendrier
Par ailleurs, l’OMS indique qu’une centaine de postes genevois pourraient être délocalisés à Berlin, Lyon ou Dubaï, pas tout de suite mais dans les prochains mois.
Contexte 2025 et mesures d’accompagnement
2025 est décrite comme une année particulièrement difficile, marquée par un déficit de 500 millions de dollars attribué en partie aux coupes budgétaires américaines et d’autres pays pour le budget 2026/2027.
Fadéla Chaib, chargée de communication de l’agence, résume cette période comme douloureuse mais nécessaire, visant à redéfinir les priorités et à réaligner les activités.
Soutien aux personnels
L’OMS précise avoir mis en place de nombreuses mesures d’appui, notamment pour le congé parental, le rapatriement, l’installation, les frais d’études des enfants et un soutien accru pour les personnes les plus vulnérables.
Point sur Genève et comparaison avec l’UNICEF
En parallèle, l’UNICEF a annoncé cette semaine que près de trois quarts de ses employés devaient quitter Genève.