Fuite massive de plus de 250 000 habitants de Gaza-ville selon l’armée israélienne

Déplacements de population à Gaza : plus de 250 000 personnes évacuées selon l’armée israélienne

Selon le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, plus d’un quart de million de résidents de Gaza-ville auraient quitté la zone dans le but de garantir leur sécurité. Ces chiffres proviennent des estimations militaires, tandis que la situation humanitaire dans la région continue d’être préoccupante.

Estimation du nombre d’habitants et contexte humanitaire

Une estimation récente de l’ONU indique qu’environ un million de Palestiniens vivent dans et autour de Gaza, la plus grande ville du territoire. Il est toutefois important de souligner que, en raison des restrictions médias et des difficultés d’accès sur place, les données provenant des différentes parties ne peuvent être vérifiées de manière indépendante, notamment par l’AFP.

Objectifs militaires et opérations en cours

Les autorités militaires israéliennes visent à prendre le contrôle de Gaza-ville, qu’elles considèrent comme un bastion important du mouvement armé Hamas. Samedi, l’armée de l’air a distribué des tracts demandant aux habitants des quartiers ouest d’évacuer rapidement, avant de poursuivre des frappes aériennes incessantes.

Appels à l’évacuation et messages militaires

Les tracts, contenant un message clair, indiquaient : « L’armée agit avec force dans votre secteur et est déterminée à démanteler le Hamas. Pour votre sécurité, évacuez immédiatement par la rue al-Rachid vers le sud. Vous avez été prévenus. »

Impacts des opérations militaires sur la population civile

Ces derniers jours, plusieurs tours d’habitation à Gaza-ville ont été détruits par l’action militaire. L’armée israélienne précise vouloir intensifier ses frappes ciblées visant à affaiblir les infrastructures du Hamas et à réduire la menace pour ses troupes sur le terrain.

Risques et défis humanitaires

De nombreux acteurs humanitaires estiment que le déplacement massif de la population du nord vers le sud de Gaza demeure difficilement réalisable et comporte de sérieux dangers pour les civils, exacerbant la crise humanitaire dans la région.