Aux États‑Unis, le shutdown budgétaire menace partiellement le trafic aérien

Contexte et risques pour le trafic aérien

Aux États‑Unis, la crise budgétaire pourrait, selon des responsables, ralentir ou paralyser partiellement le trafic aérien. Lors d’une conférence de presse à Philadelphie, un représentant a évoqué le scénario d’un chaos généralisé, avec des retards et des annulations massifs et, potentiellement, une fermeture partielle de l’espace aérien faute de contrôleurs.

Depuis le 1er octobre et l’expiration du budget fédéral, le Congrès peine à adopter un nouveau texte mettant fin à la crise, et le décompte des heures est susceptible de dépasser le record déjà établi pour ce type de situation.

Concrètement, des dizaines de milliers de contrôleurs aériens et d’agents de sécurité travaillent sans être rémunérés, les deux camps se renvoyant mutuellement la responsabilité de la paralysie.

La porte‑parole de la Maison Blanche a indiqué que plus de 13 000 contrôleurs poursuivaient leur travail sans salaire en raison de l’opposition démocrate, et a ajouté que le président et les républicains veulent que les agents reçoivent leur dû.

Bras de fer politique et propositions en débat

Face à la crise, les échanges entre les deux camps restent sans progression majeure. Les Républicains préconisent une prolongation du budget actuel sans modification des niveaux de dépense; les Démocrates réclament une extension des subventions destinées à des programmes d’assurance maladie pour les ménages à faibles ressources.

En parallèle, des centaines de milliers de fonctionnaires considérés comme non essentiels se retrouvent en chômage technique, tandis que des employés du secteur public restent sollicités pour des missions jugées essentielles.

Historique et réactions publiques

Le précédent shutdown, observé lors du premier mandat de Donald Trump et qui s’est conclu en 2019, avait entraîné des arrêts maladie et des files d’attente plus longues dans les aéroports, poussant les élus à rechercher une solution.

À ce stade, les positions demeurent bloquées au Congrès.