Affaire d’homicide d’une escort à Richterswil : un homme jugé pour avoir tué suite à un différend financier de 30 000 francs

Affaire d’homicide d’une escort à Richterswil : un homme jugé pour avoir tué suite à un différend financier de 30 000 francs

Un drame survenu dans un immeuble de Richterswil (ZH) au cœur d’un conflit financier

Le 19 novembre 2023, un incident tragique s’est produit dans un bâtiment grisâtre de Richterswil, dans le canton de Zurich. Selon les éléments du dossier, un homme de 37 ans aurait attaqué une escort brésilienne de 30 ans dans la nuit, après l’avoir contactée via une plateforme en ligne quelques heures auparavant. La victime aurait été victime d’une agression violente en lien avec un différend financier de 30 000 francs, une somme que l’accusé pensait lui avoir été dérobée.

Les circonstances de l’agression et le déroulement des faits

Selon l’acte d’accusation, l’homme aurait cru que la jeune femme lui avait volé l’argent qu’il avait dissimulé sous un matelas dans son logement. En réalité, il aurait lui-même rangé cette somme dans une autre pièce, cette somme appartenant à sa compagne, alors en voyage à Londres. En situation de panique, il aurait menacé la victime avec un couteau, puis l’aurait frappée à plusieurs reprises avant de la stranguler. La jeune femme aurait succombé à un traumatisme crânien et à des blessures par strangulation.

Les déclarations de l’accusé et la procédure judiciaire

Lors de son apparition devant le Tribunal de district de Horgen, l’homme a reconnu avoir exercé des violences, tout en niant toute intention de tuer. Il a expliqué que sa consommation importante de cocaïne et d’alcool aurait pu provoquer des accès de paranoïa. Selon lui, la victime aurait également été impliquée dans l’altercation, en frappant avec une bouteille, ce qu’il ne pourrait plus se rappeler précisément. Il a affirmé : «Je n’avais pas l’intention de la blesser ou de la tuer, je préférerais mourir moi-même».

Les arguments de la justice et la position de la défense

La procureure a requis une peine de réclusion à perpétuité, considérant que l’accusé aurait agi par peur que sa compagne découvre la disparition de l’argent. Elle a souligné la violence extrême de l’agression, évoquant un « combat à sens unique » et rejetant la thèse d’un simple affrontement accidentel. La défense, quant à elle, a plaidé pour une qualification d’homicide involontaire, évoquant un état psychologique altéré par la drogue et l’alcool, et soulignant l’absence d’intention de tuer de la part de l’accusé.