La justice confirme que Nestlé Waters peut continuer à commercialiser Perrier

La justice confirme que Nestlé Waters peut continuer à commercialiser Perrier

Décision du tribunal et conséquences pour Perrier

Le tribunal judiciaire de Nanterre a rejeté les demandes de l association UFC-Que Choisir et a condamné l association aux dépens. Elle devra verser 5000 euros à Nestlé Waters et à deux filiales, dont celle qui exploite le site de production de Perrier à Vergèze dans le Gard.

Contexte et procédure

Début juin, l UFC-Que Choisir avait engagé une procédure en référé auprès du tribunal judiciaire de Nanterre. Dans un communiqué publié mi-novembre sur son site, l association dénonçait une vaste tromperie aux consommateurs de la part du groupe, affirmant que Nestlé Waters avait eu recours à des traitements de désinfection interdits pour tenter d endiguer des pollutions et contaminations bactériologiques régulières des eaux brutes prélevées dans ses puits avant de les mettre en bouteille.

Éléments contestés et faits allégués

Selon l association, Nestlé Waters a continué d étiqueter ces eaux comme eaux minérales naturelles, ce qu elles n étaient plus après ces traitements. UFC-Que Choisir ajoute que, en moyenne, une eau minérale naturelle se vend 100 à 300 fois plus cher que l eau du robinet.

Elle a également déposé une plainte devant le procureur de la République de Nanterre contre Nestlé Waters et les différents acteurs impliqués dans ce dossier. Selon elle, l enquête est toujours en cours d examen.