Soutien croissant à l’ouverture des magasins douze dimanches par an : état des lieux et positions cantonales
Contexte et objectifs du débat sur l’ouverture dominicale
Le sujet central porte sur une proposition du Conseil fédéral, initiée par le canton de Zurich, qui viserait à permettre aux cantons d’autoriser douze ouvertures de commerces par an le dimanche.
Le gouvernement vaudois indique qu’il soutient le principe dans la mesure où la décision revient à chaque canton, sans préjuger de l’option envisagée dans le canton vaudois.
La consultation publique est en cours et se termine officiellement ce lundi.
Réactions et positions cantonales
Genève a déjà annoncé son soutien à cette proposition. À l’inverse, Neuchâtel s’y oppose, estimant que la mesure ne contribuerait pas à améliorer le pouvoir d’achat des habitants et n’irait pas dans le sens d’améliorations des conditions et de la santé au travail. Le maintien d’un jour commun de congé permettrait, selon le canton, de préserver des liens sociaux et familiaux dans de nombreuses situations.
La Ville de Lausanne et plusieurs syndicats ont également exprimé leur opposition.
Impacts économiques et touristiques
Globalement, l’accueil de la mesure apparaît majoritairement favorable. Selon la Fédération suisse du tourisme, l’ouverture dominicale pourrait accroître l’attractivité touristique de la Suisse, renforcer la compétitivité du commerce physique face à la concurrence en ligne et étrangère, et contribuer à la valeur ajoutée dans les villes et les régions touristiques, avec des répercussions sur l’emploi.
La Fédération des entreprises romandes précise que l’afflux de visiteurs profiterait aussi à des secteurs déjà ouverts le dimanche, tels que les restaurants, les cinémas et les musées.
Prochaines étapes
Le Conseil fédéral doit désormais présenter un projet final qui tienne compte des avis recueillis lors de la consultation.