La Suisse s’impose et se rapproche fortement de la qualification pour la Coupe du monde

La Suisse s’impose et se rapproche fortement de la qualification pour la Coupe du monde

Contexte et enjeu des qualifications

Le Kosovo a remporté sa rencontre face à la Slovénie sur le score de 2-0, prolongeant le suspense dans ces qualifications. Avec une différence de buts largement favorable, seule une défaite improbable par six buts d’écart mardi à Pristina pourrait priver la Suisse d’une qualification.

Le match à Genève : déroulé et faits marquants

Sans Remo Freuler, blessé et remplacé par Michel Aebischer, la Suisse a démarré en trombe dans un Stade de Genève à guichets fermés (26 458 spectateurs).

L’ouverture du score est intervenu à la 12e minute, signée Breel Embolo, son quatrième but dans ces qualifications. Embolo était servi par Dan Ndoye, qui a fait la différence sur le côté droit de l’attaque helvétique.

Après cet avantage, les Helvètes ont géré face à une Suède évoluant sans ses attaquants stars Isak et Gyökeres (Isak est entré en jeu à la 63e). Sur la première occasion scorée par les Nordiques, Benjamin Nygren a surpris Gregor Kobel d’une reprise de volée (33e). Kobel s’est toutefois bien repris devant Alexander Bernhardsson à la 45e, alors que la Suisse souffrait depuis l’égalisation suédoise.

À la reprise, les Suisses ont reconstitué les bonnes intentions et ont pris l’avantage à l’heure de jeu sur un penalty obtenu par Embolo et transformé par Granit Xhaka, suite à une faute du gardien Viktor Johansson (60e).

Malgré une opportunité d’Embolo à la 61e, le Suisse n’a pas pu doubler la mise. Dan Ndoye est ensuite devenu buteur pour porter le score à 3-1 lors d’un mouvement initié par Xhaka et Vargas (75e). Le Genevois Johan Manzambi a conclu la soirée en ajoutant un quatrième but dans le temps additionnel.

Perspectives et bilan

Les Suisses auraient aimé valider leur qualification à domicile devant leur public, mais leur billet pour l’Amérique du Nord passe par leur déplacement au Kosovo. Leur présence à une sixième Coupe du monde consécutive semble toutefois assurée à environ 99,9 %.