Hongrie : exonération d’un an des sanctions russes sur le pétrole et le gaz obtenue des États-Unis

Hongrie : exonération d’un an des sanctions russes sur le pétrole et le gaz obtenue des États-Unis

Accord États-Unis – Hongrie sur les sanctions énergétiques

Lors d’une rencontre entre le président américain et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, les États-Unis ont accordé à la Hongrie une dérogation concernant les sanctions sur le pétrole et le gaz russes. Cette exonération est décrite comme illimitée dans sa portée, mais valable pour une période d’un an, selon un responsable de la Maison-Blanche qui a souhaité rester anonyme.

La dérogation serait valable douze mois et Budapest s’est engagé à importer environ 600 millions de dollars de gaz naturel liquéfié américain en contrepartie.

Avant la rencontre, le président américain a déclaré que la Hongrie pouvait rencontrer des difficultés pour obtenir du pétrole et du gaz ailleurs, le pays n’ayant pas d’accès direct à la mer. Il a salué Viktor Orbán comme un allié de longue date, le soutenant depuis sa première campagne pour la Maison Blanche en 2016.

Contexte et réactions

Le mois dernier, les États-Unis avaient imposé des sanctions aux deux plus grands producteurs russes, Rosneft et Lukoil, en réaction au refus de la Russie de mettre fin au conflit en Ukraine. Ils ont exhorté des pays comme la Hongrie à réduire leur dépendance à l’énergie russe.

La Hongrie a réagi en Soulignant les enjeux liés à l’approvisionnement et a réaffirmé son soutien à Orbán, estimant que son action était efficace.

Donald Trump a exprimé son soutien à Orbán, affirmant que ce dernier avait fait un travail fantastique.

Orbán avait effectué trois visites à Washington l’année précédente, dont deux avant l’élection de Trump en 2016.

Trump a également appelé l’Union européenne à respecter la Hongrie et son Premier ministre, qui a critiqué les sanctions financières de l’UE liées à la politique migratoire.

Perspectives pour la relation bilatérale

Orbán a évoqué l’idée d’un âge d’or dans les relations entre les États-Unis et la Hongrie, reprenant une expression chère à Donald Trump.

Pour mémoire, le dirigeant hongrois avait déjà effectué trois visites à Washington au cours de l’année précédente, dont deux avant l’élection de Trump.