Hezbollah libanais refuse toute négociation avec Israël face à des tensions accrues
Conflit Liban-Israël : position du Hezbollah et contexte régional
Le Hezbollah libanais, affilié à l’axe iranien, a rejeté jeudi toute négociation politique entre le Liban et Israël et a réaffirmé son droit à se défendre face à l’intensification des attaques israéliennes, malgré un cessez-le-feu signé en novembre 2024 qui a mis fin à une guerre meurtrière.
Bien que le cessez-le-feu ait stoppé les combats, Israël poursuit des attaques et des raids dans le sud du Liban, affirmant vouloir empêcher le réarmement du mouvement. Une frappe récente a fait une victime, selon le ministère de la Santé libanais, tandis qu’un émissaire américain a exhorté Beyrouth à engager des négociations directes avec Israël. Les deux pays restent en état de guerre théorique.
Dans une « lettre ouverte » adressée au peuple et aux dirigeants libanais, le Hezbollah affirme respecter l’accord de cessez-le-feu en vigueur et accuse l’ennemi de violations, réaffirmant son opposition à toute négociation politique qui, selon lui, ne servirait pas l’intérêt national du Liban.
Par ailleurs, le pape Léon XIV a reçu Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, à Rome, pour une audience privée, dans un contexte humanitaire toujours précaire à Gaza, près d’un mois après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
Abbas s’était rendu auparavant à la basilique pour une déposition florale et avait évoqué des positions plus mesurées, le Vatican soutenant une solution à deux États malgré les tensions sur le terrain. Cette visite intervient après des échanges téléphoniques entre Abbas et le Vatican au mois de juillet.