PS propose une réduction des primes maladie pour les classes moyennes et modestes

PS propose une réduction des primes maladie pour les classes moyennes et modestes

Le PS présente une initiative destinée à alléger les primes maladie

Au cœur du congrès du Parti socialiste, l’annonce d’une initiative populaire intitulée Rabais de primes pour renforcer le pouvoir d’achat a occupé une place centrale. Le PS estime que le financement de l’assurance maladie en Suisse manque de solidarité, notamment par rapport à d’autres systèmes.

Une répartition plus équitable des coûts

Selon le PS, l’objectif est de répartir les coûts de manière plus équilibrée : les 15% des assurés les plus riches seraient soumis à un supplément, tandis que les 85% restants bénéficieraient d’une réduction des primes. De plus, l’assurance de base serait gratuite jusqu’à 18 ans. Le financement proposé viserait également les classes moyennes, qui ne bénéficient pas actuellement d’une réduction individuelle des primes, selon le PS.

Mattea Meyer affirme que la mesure cherche avant tout à renforcer le pouvoir d’achat des ménages.

Deux résolutions sur Gaza et le débat intérieur

Lors du congrès, le PS a adopté deux résolutions sur Gaza, présentant des orientations différentes et révélant des divergences au sein du parti. La direction avait soumis une première résolution condamnant ce qu’elle décrit comme le génocide perpétré par Israël. Cette version avait été critiquée avant le congrès pour ne pas mentionner les crimes attribués au Hamas. Une seconde résolution, déposée par la suite, mettait davantage l’accent sur le processus de paix et le rôle de la Suisse.

Le congrès a été marqué par des échanges sur l’emploi du terme « génocide ». Le coprésident Cédric Wermuth a justifié son usage, avançant que la population de Gaza était privée de moyens de subsistance.

Discours et tensions internes

Pendant le débat, Cédric Wermuth a dénoncé ce qu’il perçoit comme une orientation politique alignée sur les intérêts des riches et des grandes entreprises, évoquant l’émergence d’une « nouvelle oligarchie ». Il a également critiqué ce qu’il décrit comme des « orgies » de baisses d’impôts pour les riches et les grandes entreprises, plaidant pour une répartition plus équitable des charges fiscales.

Mattea Meyer a par ailleurs évoqué une violence croissante en politique et a dénoncé l’inaction perçue du Conseil fédéral face à la guerre menée par Israël. Elle a aussi condamné les violences survenues lors d’une manifestation pro-Gaza à Berne il y a quelques semaines, et le contexte international a été évoqué comme facteur d’inquiétude pour la démocratie.