Procès du meurtre de Lola : Dahbia Benkired décrit son itinéraire après le crime

Contexte et cadre du procès
La Cour d’assises a, lundi, reconstruit les heures d’errance de Dahbia Benkired après le meurtre de Lola, une fille de 12 ans, survenu le 14 octobre 2022. Le récit s’est articulé autour d’un enchaînement d’épisodes qui ont suivi le drame, sans détours ni spéculations.
Le matériel et les éléments présentés
Au cœur de l’audience, des objets témoins ont été décrits: deux valises et une malle, dont l’enquête précise le contenu et la destination. L’une des valises noires était associée aux affaires de Dahbia Benkired, tandis qu’une valise rose était liée aux effets de Lola, et la malle, de grande taille, a été présentée comme l’article principal du récit matériel.
Le déroulement du soir du 14 octobre 2022
Selon le témoignage d’un ami présent ce soir‑là dans un fast‑food de la banlieue nord‑ouest parisienne, Dahbia Benkired était accompagnée de la malle destinée à contenir le corps de Lola. La femme aurait étendu son appel à l’aide plus tôt dans la journée, sollicitant l’aide d’un proche pour l’hébergement après une dispute dans le XIXe arrondissement de Paris, devant l’immeuble de sa sœur.
Rachid N., témoin, a décrit le dîner partagé dans ce lieu quelques heures plus tard, où se trouvait l’accusée et où il témoigne devant les magistrats et les jurés. Le témoin précise que, lors de l’arrivée sur place, Dahbia portait des bagages qui faisaient partie du scénario observé au cours de la soirée.
Les détails rapportés sur les objets et la découverte
Les échanges entre Dahbia Benkired et les personnes rencontrées sur le trajet ont été détaillés: une malle noire, une valise rose et une autre valise plus petite ont été manipulées à différents moments. L’huissière a procédé au déballage du matériel, et l’un des magistrats a réagi à la vue d’un élément d’envergure inhabituellement imposante pour le cadre décrit.
Les faits examinés et le contexte médico‑légal
Les constatations médico‑légales évoquent une作为 d’asphyxie, suivie d’épisodes douloureux, avec des signes physiques mentionnés au niveau du crâne et du dos. Les experts indiquent qu’une agonie pourrait avoir duré quelques minutes avant la perte de connaissance, et les observations évoquent l’existence de plaies multiples qui ont été attribuées à l’utilisation probable d’instruments tranchants.
Parcours et péripéties lors du trajet
Avant l’intervention auprès de Dahbia Benkired, un passant nommé Carime aurait été sollicité pour effectuer un transport vers les Hauts‑de‑Seine; son refus aurait conduit Dahbia à poursuivre ses démarches, tout en évoquant une possible vente de quelque chose d’intéressant. Selon le témoin, une odeur perceptible et une tache de sang nettoyée ont été remarquées lors d’un contrôle indirect des éléments présentés dans le véhicule improvisé.
La séquence au départ et les réactions des témoins
Après cette interaction, Dahbia Benkired se serait rendue à une boulangerie pour acheter des viennoiseries, puis elle serait revenue auprès de son hôte pour se laver et se changer. Par ailleurs, des achats en espèces ont été signalés, et les échanges ont été relus par les témoins pour reconstituer le trajet et les choix effectués par l’accusée avant les événements qui ont suivi.
Réactions, fuite et arrestation
De retour devant l’immeuble situé rue Manin, l’aînée a ouvert la malle et a découvert le corps, provoquant des hurlements et une intervention policière renforcée autour du périmètre. Cette couverture policière a motivé Dahbia Benkired à prendre la fuite, abandonnée ses bagages, et elle a été ensuite prise en charge en transports en commun par une connaissance nommée Amine K. Le lendemain matin, l’intéressée a été interpellée par les autorités et placée en détention.