Procès Jubillar : Louis décrit une dispute entre ses parents avant la disparition de Delphine Jubillar

Procès Jubillar : Louis décrit une dispute entre ses parents avant la disparition de Delphine Jubillar

Procès Jubillar : Louis décrit une dispute entre ses parents avant la disparition

Contexte et témoignages autour de Delphine Jubillar

Au palais de justice d’Albi, l’amant de Delphine Jubillar a évoqué la peur qu’elle éprouvait envers son mari, alors qu’elle souhaitait divorcer, et les menaces qu’elle aurait reçues.

Selon lui, ces éléments s’inscrivaient dans le cadre d’une nuit de décembre 2020 durant laquelle une dispute conjugale aurait éclaté, selon leur fils.

Le soir du 15 décembre 2020, peu avant la disparition de sa mère, Louis — alors âgé de six ans — aurait entendu ses parents discuter d’une séparation.

Évolution du témoignage de l’enfant

L’enquêtrice Hélène Milhoud, spécialisée dans les témoignages d’enfants, a indiqué que Louis a été entendu à deux reprises: le 16 décembre 2020, peu après la disparition, puis fin janvier 2021.

Lors de la première audition, l’enfant indiquait que ses parents « parlaient » mais ne « criaient pas ». À la seconde, il affirmait qu’ils « se disputaient » et qu’il avait « entendu des gros mots » et son père dire : « puisque c’est comme ça, on va se séparer ». Il aurait regardé par la porte entrouverte et les aurait vus se pousser, selon l’enquêtrice.

« Je dormais », a répondu Cédric Jubillar, reconnaissant l’existence de disputes mais assurant que ce soir-là, il dormait et que les disputes pourraient être datées différemment. « Normalement, on fermait toujours la porte du couloir quand on se disputait », a-t-il ajouté.

Avant ces échanges, deux voisines avaient confirmé avoir entendu des cris de femme et des aboiements de chiens le 15 décembre vers 23 h, ce qu’elles avaient expliqué lors de leurs dépositions.

L’accusé a soutenu qu’il dormait à cette heure-là, ajoutant : « Elles ont peut-être entendu des cris et des chiens, mais je ne crois pas que ça venait de chez moi ».

La cour des assises du Tarn poursuit l’examen des faits dans le cadre du procès en cours.